«Phénoménales». C’est en ces termes euphoriques que Fotiadis Fokion, directeur adjoint de la direction générale des Relations extérieures de la Commission européenne, qualifie les réalisations accomplies par le Maroc dans le cadre de l’accord d’association et de mise en oeuvre de la politique européenne de voisinage (PEV). Le Comité d’association Maroc-UE, qui a tenu sa 5e session vendredi dernier, a dressé le bilan de six années de coopération. De deux côtés, le constat est partagé: le calendrier de la mise en oeuvre du traité est respecté pour que, d’ici à 2012, les échanges entre le Maroc et l’Union européenne soient libres de toutes taxes. Cette session fut donc l’occasion de passer en revue les différentes réformes mise en place et dont la majorité a bénéficié de l’assistance technique et financière de Bruxelles. C’est le cas de la couverture médicale, de la résorption des bidonvilles, du transport et de la modernisation de l’Administration. Ce qui place le Maroc au rang de premier bénéficiaire du programme financier de l’UE en Méditerranée, soit plus de 250 millions d’euros en 2006 contre 217 millions décaissés en 2005. Le Comité est par ailleurs revenu à la charge sur l’intensification des relations Bilatérales afin de renforcer la compétitivité des entreprises marocaines et d’améliorer le climat de l’investissement et de progresser dans le domaine du commerce. L’économie marocaine manque de compétitivité à différents niveaux, comparativement à d’autres pays en développement. Sa capacité à exporter reste faible, et des positions commerciales sont même enregistrées sur son principal partenaire, l’Union européenne. Des experts de la Banque mondiale (www.leconomiste.com) avaient mis cette situation sur le compte du «manque d’ouverture». Solutions préconisées: un régime de taux de change plus flexible, un système de taxation moderne et une amélioration de l’environnement des affaires. Des avancées concernant la libéralisation du commerce et des services ainsi que l’agriculture, les deux dossiers sur lesquels persistent des divergences, doivent être réalisés. Dans l’agriculture, aucun progrès n’a été enregistré (www.leconomiste.com). L’offre européenne est jugée contraignante par les professionnels marocains, et une proposition marocaine a été soumise en juin dernier, date de la tenue des dernières discussions. Il faut dire aussi que ces négociations touchent un secteur socialement sensible. Les discussions concernent les produits agricoles frais, les produits agricoles transformés et les produits de la pêche. L’approche adoptée est celles de la liste négative.
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